La Garoutade 2015

Garoutade2015 3 1280x720Salut à tous,

J’ai profité des quelques heures de train pour vous faire un petit résumé de notre périple pyrénéen La Garoutade 2015 (Ille sur Têt)

Nous étions donc 3 du CCB à venir representer fièrement le CCB. Nous avons rejoins un groupe d’amis de Johan, ce qui fera une équipée de 7 personnes à partir groupée au départ.
Mobile home bien cool. Meteo plutôt mauvaise pendant la nuit, il a commencé à flotter à 4H du mat’. Bref les visages étaient un peu fermés le temps de se présenter au départ, mais bon je on n’était pas venu pour rien non plus.
Sur cette rando tout se passe au GPS, les traces sont chargées et le depart se fait au gré de chacun et dans des conditions plutôt humides…puis des la 1ere cote le chemin plutôt sableux ne regorge pas d’eau, voir ça roule plutôt bien.1ere montée assez facile, mais longue, ca monte régulier pas cassant, suffit de se caler sur le bon rythme et ça passe tout seul. Bon on n’a quand même un Joran à la peine qui arrivé en haut de cette longue côte nous dit qu’il bifurquerait bien sans faire la 1ere boucle du 70, mais sous la pression du groupe cède et se joint à la folle équipée pour la 1ere descente….grave erreur !!!
1ere descente assez accidentée, déjà bien technique, mais ce n’était qu’une petite mise en bouche de ce qui allait suivre.
La 2ème montee sera un peu plus technique, ce sera quasiment la seule vraie difficulté pour la partie montées de ce parcours.

La 2ème descente est l’occasion pour moi de vous m’apesantir plus profondémment sur le chapitre « descentes » de ce résumé, qui fois de VTT-iste, valent vraiment ici leur pesant de cacahouètes…beaucoup viennent ici pour ça et cela a pris ici tout son sens pour moi dans cette descente. Deja on embraye sur 3 belles etgrossesmarches que si tu les prends mal tu finis à brouter la guarigue environnante. ..1ere sortie de trajectoire pour moi et 1er broutage sans conséquence. Bon ça continue, plusieurs pierriers avec des arrêtes de rochers qui depassent, ça tabasse fort….mais je m’en fous je bois St-Yorre.  La maintenant ca n’arrete plus, je me sens crispé sur le velo, les pierres qui glissent, les goulottes piegeuses, mon  cerveau est en surchauffe, les bras un peu trop crispés sur le guidon. Je vais perso mettre 2 fois pied à terre pour passer à pied certains passages pour lesquels je ne me sentais pas d’attaque, dont quelques passages d’un raidard en zigzag ou certains passaient comme des bêtes. La fin de descente sera moins raide avec quand meme un sentier a flanc de ravin plutot flippant pour Johan qui se sera pourtant frisé sur toutes les descentes. Moi je me relâche un peu sur ce sentier et bim 2ème chute un peu plus costaud celle la, je me reçois sur l’épaule (je finirai à 4 ou 5, il arrive un moment on ne compte plus…). On arrive dans un 1er patelin, 1er ravito uniquement d’eau.
Et hop c’est reparti. Long passage en pleine, quelques petites cotes intenses, un tunnel piétonnier dans le noir complet et on arrive au pied de la 3e côte…bon on n’a perdu Joran à peu pres là, on n’etait deja à environ 34km pour 700 m de dénivelés donc restait encore du gros à venir et dont une bonne partie sur cette côte qui allait durer environ 1H jusqu’au ravito du midi…. qui n’avait de midi que le nom. Une misère: 2 bouts de saucisson,  un peu de fromage, pâtes de fruits,  bananes, flotte et  basta. on n’avait eu dans notre pack de bienvenue des barres mules et c’est probablement la ou j’aurais du en manger, j’allais le payer un peu plus tard.

Johan nous rejoint; un peu derrière, pétri de crampes, il parle de bifurquer sur un plus petit circuit. On n’a par contre perdu le soldat Joran, meme son tel ne répond plus. Bon on decide de repartir à 2, puis 3, puis 5 Johan se laissant convaincre de nous suivre. Ca repart sur une nouvelle descente, technique mais aussi bien descendante, on est bien….puis petit drame…un des potes de Johan perd sa roue arriere dans la descente. ..bon plus de peur que de mal, mais il y aura laissé son dérailleur, heureusement il en avait un vieux dans le sac. L’opération nous fait perdre pas mal de temps, il m’a semblé estimer qu’il ne restait que 3/4 d’heure pour atteindre la barrière horaire de la dernière boucle, ca commençait à etre chaud.

C’est dans cette portion qui enchaînait 1 chemin de crête, quelques petites montées et encore 2 grosses descentes que j’ai eu un coup de fatigue prononcé. Obligé de m’arrêter pour manger une barre mule (c’est costaud comme truc !!!), mais c’était juste ce qu’îl me fallait pour retrouver la patate. J’avais bien entendu perdu le groupe qui va reussir à choper la boucle à quelques minutes et moi je vais arriver trop tard et mes supplications pour continuer sur le 70km au portier n’y feront rien. Je finis sur la petite boucle qui ne représentera pas de difficulté majeure. Je me frizze presque sur la dernière descente, beaucoup plus détendu, je franchis mieux les obstacles puis c’est l’arrivée. Je pense avoir fait une 60aine de Km pour 2700 de D+
Johan qui aura retrouvé des jambes sur la fin de parcours finira le 70km, mais ne le sollicitez pas trop là-dessus, déjà qu’il a pavané toute la soirée à nous dire qu’il avait réussi et en plus qu’il a fait toutes les descentes sur le velo. Allez, bravo à lui quand meme 😉

Ce fut quand meme une p….n de belle rando., tres typée enduro à mes yeux. On n’a vu un peu plus de casse dans les descentes qu’à l’accoutumée…et pas que matérielle. Je n’ai profité des paysages qu’en montée, les monts enneigées au loin, la garigue environnante, les genêts en fleurs…. En descente c’était concentration max. pas de temps pour admirer le paysage alentours, le voyage dans ces portions était tout de même olfactif, le parfum de la garigue environnante, sa sentait le romarin, le thym, le Sud quoi !!! Allez en prime quelques petites photos.

A bientôt Fred !

 

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