VTT La Cernaysienne. 24 Mars 2024
la rando VTT, la Cernaysienne, organisée par le club de Cernay La ville, propose deux parcours 40km et 700 mètres de Dénivelé et 60 km avec 1350 mètres de dénivelé.
La Cernaysienne est réputée difficile et encore cette année, cela a pu se confirmer. Les fortes pluies des jours précédents dans la région annonçaient un parcours gras et boueux.
JingJing et Monika s’inscrivent sur le 40km et Valère, Cyrille, Joran, Victor et moi-même partions pour le 60km.
La trace partageait au début les deux parcours pour une séparation vers la fin, qui offrait aux participants fatigués, la possibilité de rentrer plus tôt.
Dès les premiers kilomètres, nous rencontrions des difficultés. Le gras du terrain se collait à nos roues et nous ne contrôlions plus les vélos en descente, freinant de justesse, pour éviter les chutes des cyclistes devant nous. Dès le début, le décor était planté.
Pour les deux filles qui sont parties à 8H30 en évitant la grosse foule, le départ était plus tranquille.
Nous avons ensuite dû traverser un champ inondé où les roues étaient engluées dans le sol où nous étions à l’arrêt. Durant tous les parcours, du gras, des rivières à traverser et des montées qui n’en finissaient plus.
Fait exceptionnel, le parcours nous fait traverser le domaine de l’abbaye des vaux de Cernay, qui est tout simplement magnifique. Un grand merci aux organisateurs. En revanche il fallait partir tôt pour en profiter. Les retardataires ont dû contourner par la route L
Les tronçons de single les plus sympathiques sont sans doute vers Bullions et ceux dans le bois des Gaules. Ce sont les récompenses après le bain de boues.
Les corps et la motivation auront été mis à rude épreuves et c’est satisfait et bien fatigué que nous arrivions tous à destination pour un sandwich bien mérité.
Rendez-vous l’année prochaine !
Luc.
La Cernaysienne par Valére
Une Cernaysienne de plus pour moi… ma 3ème cette année. Cette fois, c’est la première fois que je le fais avec le SB100, un vélo de XC typé pour descendre vite, ce que le marketing nomme « downcountry » et surtout c’est la première fois que je ne pars pas à vélo depuis ma base à Bures-sur-Yvette, car mon frère, qui vient de s’installer à Orsay, m’a amené au pied du départ. Malgré le froid et la pluie de la veille, je retrouve mes collègues du club de Briis-sous-Forges qui étaient déjà là. Nous discutons un peu, mais je me décide à partir tout de suite sans attendre les autres. Pas cool certes (mais ils me connaissent bien maintenant). Pour cette sortie longue avec un dénivelé « important », j’avais envie de bosser en polarité en 70/30. Je récupère ma plaque et je me décide à filer pour ne pas refroidir, mais aussi parce que l’après-midi, je dois dormir un peu pour ensuite partir au travail…
Je n’ai pas de GPS mis à part ma montre. Je me décide donc à suivre uniquement et seulement le balisage. C’est la seconde fois que je fais ça. Bien que je sache pertinemment que c’est une (très) mauvaise idée. La suite de l’aventure me donnera (malheureusement) raison.
Première descente, déjà des bouchons car un rider est parti droit dans le ruisseau… sans doute à cause de la boue. C’est toujours marrant les premiers tours de roue, car sans échauffement je suis « froid » et pas très à l’aise sur le vélo.
Première descente, je constate que le terrain est boueux. Ça sera une belle expérience et une difficulté supplémentaire. Notamment dans les côtes. En côte, je me décide à grimper en moulinant « vite » histoire de me chauffer un peu et de monter dans les tours. Tout se passe bien, jusqu’à Bullion.
Là-bas une erreur de balisage (non visible) va me refaire une boucle importante où je vais (re)croiser mes collègues du club. En effet, la descente n’était pas à faire. Et il fallait tourner tout à gauche après la loooongue ligne droite. Bref pas grave, c’est juste une boucle à refaire.
Au bout du 60ème kilomètre, mon pédalier a commencé à présenter un jeu important. Je pensais que c’était lié au fait que la boue et l’eau avaient désolidarisé le système de pression des manivelles. Que nenni, les inserts des pédales des deux côtés des manivelles étaient désolidarisés !! J’ai donc décidé d’écourter la rando en rentrant directement chez moi à 5 km de la fin jusqu’à la gare de Saint-Rémy-lès-Chevreuse pour limiter les dégâts…
De plus, le triangle arrière de mon Yeti SB100 présentait un jeu (très) important que des randonneurs m’ont fait remarquer, mais que j’avais senti/vu au fur et à mesure de la rando/raid. Peut-être des suites de notre dernière sortie au single-track bike park où le vélo a été un peu malmené. À noter que ce type de vélo appelé « down country » c’est top car ils vont vite en descente avec un confort impressionnant, ce sont des sensations uniques… la contrepartie, c’est que ce type de vélo subit des contraintes monstrueuses. Les roulements sont quasi neufs. Le vélo est séché au compresseur et lavé/graisser après chaque sortie. Et le triangle avant avait déjà été changé car fissuré à La Réunion… Là j’ai tout démonté, et il s’avère que comme d’habitude et cela malgré du frein filet, le switch infinity c’est un peu desserré… ce problème est malheureusement connu sur ce vélo.
Mis à part ce désagrément matériel, tout le long de la rando, j’ai croisé des gens que je connaissais de nom ou avec qui j’ai déjà roulé par le passé sur des sorties du même type. Toujours un plaisir cette Cernaysienne, même si je déteste le balisage. À noter que sur l’île de La Réunion, nous n’avons pas ce type d’événement… pour X raisons (club pas motivé, commune peu/pas familiarisée, communauté de vttiste assez sectaire, de niche), privatisation massive des terres, terres agricoles privés importantes, massif forestier sacralisé…). C’est un format que je soutiens, car il permet de faire des rencontres, se balader et soutenir des clubs locaux. C’est aussi un créateur de souvenirs important pour moi auquel je pourrai me remémorer… car je ne n’oublie pas que je ne suis que de passage dans cette région. ?
Valére