Cyclosportive Jacques Gouin 3 mars 2024. 115km 800m de D+
Cyclosportive Jacques Gouin par Luc.
La 3ème fois que je m’inscris à cette cyclosportive. J’aime bien ce type d’épreuve, cela permet de rouler en groupe à un bon rythme. La facilité à rouler vite apporte un vrai plaisir.
Cette année, je ne partais pas pour faire un chrono car le dimanche précédent au bout de 90km, je devais m’arrêter pour faire une pause incapable de faire un effort supplémentaire.
Une cyclosportive commence très fort dès le début et l’échauffement est important. Je ne sais pas pour quelle raison, j’ai eu très peu de temps pour faire tourner les jambes avant le départ. Je n’avais donc le choix que de partir sans forcer le temps de m échauffer.
Progressivement, je commence à prendre de la vitesse et à doubler certains cyclistes jusqu’à me trouver dans un groupe que j’ai suivi pendant pas mal de kilomètres. Après quelques côtes assez costauds, je suis partie avec deux cyclistes où nous nous sommes aidés pour remonter d’autres groupes pour arriver en mode tranquille sur la ligne d arrivé.
Voilà encore une belle expérience avec la satisfaction être arrivé en ayant que du plaisir. Une grande chance avec la météo sans pluie alors qu’il avait plu toute la journée la veille en faisant attention sur les routes humides dans les virages.
Rendez-vous l’année prochaine !
Luc.
Cyclosportive Jacques Gouin par Jeremy
Ma première cyclosportive. La Jacques Gouin. Elle démarre bien tôt dans la saison, en mars, alors que le temps est toujours incertain. La veille, il avait plu toute la journée.
Tout le monde s’échauffe tranquillement, grand rassemblement sportif et festif. Les premiers km sont ponctués de ralentissement et de relance. Mais au bout de 10 km, la première côte permet de fluidifier la route.
C’est là qu’on choisit son peloton et on part à bonne allure. On traverse les villages et les plaines, on longe les rivières. On discute tranquillement avec les autres. Franchement, le plaisir il est là, 60 km avalé à 33km/h. un rythme soutenu mais à l’abris, ça se passe très bien. Mais lors de la côte suivante, mon peloton m’abandonne sur les hautes plaines du gâtinais.
Je vais braver le vent et passer les 10 prochains kilomètres à tenter de rattraper mon groupe. J’use toutes mes forces.
Quand je les rattrape enfin, une nouvelle côte m’éloigne encore un peu plus. J’arrive à tenir bon, à garder un bon rythme.
Mais au bout de 90 km, des crampes aux 2 cuisses. Une douleur qui bloque tout. Impossible de pédaler à plus de 20km/h. Et là, je vois tous les cyclistes qui me dépassent, les uns après les autres. Impossible de suivre quiconque.
Quelle frustration. Les 20 derniers kilomètres ont eu un goût amer de défaite. Je n’avais plus la force de tenir un bon rythme.
Mais le dernier kilomètre, quand on sait que la fin est proche, qu’on est encouragé, on y va. Et quand on arrive, on peut se dire qu’on l’a fait. C’est une super expérience.
Une chose est sûre, je la referai, et je serai meilleur !
Jeremy.
Cyclosportive Jacques Gouin vu par Sylvain
La Jacques Gouin 2024 … Première cyclosportive pour moi, j’étais donc un peu stressé, ne sachant pas trop à quoi m’attendre.
Après un échauffement court mais utile avec Gégé et Steph, nous voilà tassés dans le sas de départ.
On m’avait dit : « t’inquiét’, c’est un départ neutralisé … ça va partir tranquille… ». Tu parles !!! Pendant pas loin de 20 bornes, j’oscille entre 270 et 350 W, sans jamais voir de différence avec ou sans la voiture du directeur de course.
Avec Gégé, on perd tout de suite Steph, avant même la sortie de Mennecy, mais on arrive à rester ensemble. On reste dans un bon groupe dans lequel nous donnons un coup de main pour revenir sur des paquets plus petits. C’est très grisant mais très usant aussi.
C’est usant mentalement parce qu’il faut toujours être vigilant pour ne pas finir dans la roue du vélo devant ou simplement dans le fossé. Anticiper les déplacements des nombreux autres coureurs est difficile, surtout dans les routes étroites, quand on manque d’habitude et de lucidité.
C’est aussi très usant physiquement. Les relances après les ronds-points ou les virages se font de plus en plus difficiles, comme celle où Gégé a mis trop de watts et a bien failli me perdre. Mais les pires sont les relances en fin de bosses où, après souffert pendant les 4/5emes de la difficulté, il faut fournir un effort énorme dans la dernière partie pour réussir à revenir après la bascule. Sur l’avant dernière côte (Boutigny), je me fais d’ailleurs la peau pour revenir sur le paquet et c’est là que je perds Gégé qui avait déjà dû tirer sa dernière cartouche …
Sur la dernière bosse, Champcueil et ses passages à 13%, je pète au milieu et n’arriverai jamais à rentrer sur le groupe. Il me reste alors 10 km à faire, seul, dans le vent … dur pour le mental. Je me fais rattraper par des petits groupes que je n’arrive pas à suivre et en rattrape d’autres qui n’arrivent pas à me suivre.
J’arrive tant bien que mal à rallier l’arrivée, après 114km, 3h23, à une vitesse moyenne de 34km/h.
Je finis 191e/435 au scratch et 38e/105 dans ma catégorie d’âge.
Super content de cette première expérience de course ! Merci les copains de m’avoir poussé à m’inscrire !
Sylvain.