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Tro Bro Leon


Samedi 5 mai 2024 → Jour de la cyclo

C’est ma seconde cyclo, et j’appréhende un peu car lors de la Jacques Gouin, j’ai commis des erreurs que j'aimerais ne pas reproduire ici.

La météo semble être de notre côté malgré des risques d'averses l’après-midi. Je ne me fixe aucun objectif de temps pour parcourir les 135 km. Il n’y a pas d’enjeu à part le plaisir, la découverte des ribinous* et des paysages bretons. Sylvain, Gérard, Stéphane et moi décidons de partir en pédalant pour 16 km, de Guissény jusqu’au sas de départ de la Tro Bro Leon situé à Lannilis.

ribinouUne fois arrivés, nous nous positionnons dans le sas de départ. Il y avait déjà un peu de monde, notamment quelques noms et légendes du cyclisme local. Le départ ne se fait pas en masse, mais plutôt par petits groupes de 40 coureurs. Le concept est intéressant. Nous partons dans la vague 3. Nous nous élançons ensemble puis Stéphane part devant pour rattraper la vague 2, puis nous avons rattrapé la vague 1. Nous avons alterné les relais afin de maintenir le rythme. Assez rapidement, un premier ribinou est apparu, une première pour moi. Je n’ai pas osé y entrer trop rapidement de peur de crever et de gâcher ma journée. Je constate avec surprise que le pneu de 28 mm, gonflé à seulement 5 bars, tient très bien et filtre bien les vibrations du ribinou. Mon expérience en VTT est salutaire car elle me permet de choisir mes trajectoires avec soin et de privilégier les trajectoires « confort » sans tout miser sur la « puissance ». J’ai un regain de confiance après ce premier ribinou, ce qui se révélera juste pour la suite de la cyclo.

Notre groupe a explosé, et j’ai roulé avec un petit groupe de coureurs où j’ai eu l’occasion de discuter avec Lore Le Pabic, avec qui nous avons enchaîné les relais. Elle a dû s'arrêter pour unechase crevaison. Ensuite, j’ai continué à rouler à bonne allure sans me mettre en danger physiquement avec 4 autres cyclistes. Il est intéressant de noter que peu de gens prennent des relais dans ce type d’événement, ce qui est dommage. À partir du 86ème km, j’étais seul jusqu’à la fin de la cyclo. Il est à noter que les ribinous causent des dégâts importants sur les pneumatiques car le bord des routes était jonché de cyclistes en train de changer leurs pneus. La fin du circuit était un peu « amère » car elle imposait de faire des tours pour augmenter la distance, ce qui était assez « lassant ». Le sprint final était amusant car il y avait un public nombreux qui était présent pour faire du bruit, ce qui, mine de rien, redonne de l’énergie et le sourire. Je termine la cyclo de 130 km en 4 heures et 11 minutes. Une fois la ligne d’arrivée franchie, j’ai eu droit au micro pour partager d'où je venais, si je reviendrais, ce que j’ai apprécié… Dans l’ensemble, j’ai tout apprécié, et si l’occasion se présente, oui je reviendrai. Ensuite, j’ai pris mon petit sandwich et j’ai attendu les collègues. Puis nous sommes rentrés tous ensemble à notre point de chute.

Globalement, je suis content de cette cyclo pour plusieurs raisons :

  • Je ne suis jamais allé en Bretagne.
  • Je n’avais jamais fait de cyclisme sur des chemins.
  • L’ambiance sympathique et bon enfant de la Tro Bro Leon.

Le lendemain (dimanche 6), ce sont les professionnels qui s’élanceront sur cette course qui fête ses 40 ans. Nous verrons le départ des pros puis nous prendrons le chemin du retour vers la région parisienne.

Valére.